Francisque POULBOT
1879-1946
est un affichiste, goguettier, dessinateur et illustrateur français.
Né dans une famille d'enseignants, aîné de six enfants, Doué pour le dessin, il publie ses dessins dans la presse, à partir de 1900.
Il s'installe à Montmartre où il se marie en février 1914, avant de partir pour le front ; réformé il signe durant la Grande Guerre,
des affiches et des cartes postales patriotiques.
Très attaché à la vie montmartroise, Poulbot s'associe, en 1920-1921, à la création de la « République de Montmartre »
avec entre autres ses amis Willette, Forain. Il est alors le chantre
des gamins des rues, les petits titis parisiens qui perpétuent la gouaille, l’humour et l’effronterie tendre de ces gavroches en herbe que depuis on nomme en souvenir de l’artiste le plus populaire de la butte Montmartre les “poulbots”.
L’oeuvre graphique de Poulbot est comme une chanson tendre, souvent triste sur la prime jeunesse abandonnée à elle même dans une ville conçue comme le terrain de jeux idéal pour apprendre la vie dans ses meilleurs et pires moments.
Dans ce register il a illustré les Misérables de Victor Hugo
comme Poil de Carotte de Jules Renard.
Poster designer, singing society member, graphic artist, this French illustrator was one of six children born into a family of teachers. His talent as a draftsman led him to publish his drawings in the press from 1900. He moved to Montmartre where he married in February 1914 before leaving for the front. Exempted from service, he produced patriotic postcards and posters.
A true-blue Montmartrois, he collaborated with artist friends Willette and Forain in the fondation of the Republic of Montmartre. He became the champion of the local street youths: the street-wise kids with their characteristic Parisian slang and humor spoken with the recognizable accent definitely had attitude. Since then they have been named « Poulbots » in tribute to the most popular artist of the Montmartre hilltop.
Poulbot’s graphic work is like a tender, melancholic song about youths left to their own doing in a city envisioned like a playground - the ideal place to learn at the school of hard knocks. His illustrated versions of Victor Hugo’s « Les Miserables » and Jules Renard’s « Poil de Carotte » were in this vein.